(Portelli/Portelli)

A l’heure matinale de mon coucher,
Je découvre ton message.
Je garde au chaud ton précieux souhait,
Irrésistible sourire de passage.

(Refrain)
Par notre fil, sans coup de fil,
Mince comme un fil.

Quelques mots posés sur une carte postale,
Une odeur de café frais à ton réveil.
Le souvenir des plus belles phrases,
D’un bouquin dévoré dans ton bain.

(Refrain)
Cousue de fil, notre histoire s’habille,
Sans domicile elle se faufile,
Je te découvre, de fil en aiguille,
Je me retrouve en équilibre sur le fil.

Je m’abandonne au plaisir de te lire,
Ton silence trouvera les mots pour me dire,
Offrons-nous le luxe d’une belle aventure,
Nous qui sommes le reflet de nos lectures.

Mais la bobine tombe à terre et se déroule,
Nos ressentis filaires s’écoulent.
Aussi fragiles que le fil d’une ampoule,
Tu m’éclaires, tu claques et je m’écroule.

(Refrain)
Le temps défile, notre histoire s’effile,
Aux pieds d’argile, je perds le fil,
Je me découvre, je ne tiens qu’à un fil,
Il faut en découdre, ainsi soit-il.