(Portelli/Portelli)

Oh yoyoyoyo, Oh yoyoyoyo, Oh yoyoyoyo,

Je tisse une toile, blonde, un funambule.
Au-dessus des étoiles, ronde, dans ma bulle.
Je traverse le monde, douce, noctambule
Que mes pas surplombent, rousse, je déambule.

Oh yoyoyoyo,

Je tisse des rêves, je les dissimule.
Sur tes les lèvres fraîches, un soir de canicule.
Je goûte ta sève et comme une intruse
Une goutte de fièvre, ma Muse.

Je mets ton corps à nu, amnésie somatique.
Avec des mots dévêtus, poésie érotique.
Je bois ta sève, et j’en abuse
Des gouttes de fièvre, ma Muse.

Tu me touches, je saigne sur ma plume,
Quand ma bouche baigne, dans ton écume
J’avale ta sève encore et j’en abuse,
Des gouttes de fièvre, ma Muse.

Je tisse une toile, un funambule,
Au-dessus des étoiles, dans ma bulle.

Oh yoyoyoyo, Oh yoyoyoyo, Oh yoyoyoyo, Oh yoyoyoyo.