(Portelli/Portelli)

On peut voir sur les murs blancs, la peinture encore fraîche,
Une lame de sang coule, de détresse
Elle a taché les murs lisses sous une chaleur épaisse,
Sur lesquels mes doigts glissent et dessinent tes reliefs.

(Refrain)
Une seule fenêtre qui s’ouvre à peine,
Laisse entrer un peu d’air et échapper ma peine,
Seulement quatre murs qui m’enlacent
Et le rouge qui coule et qui fait tache.

Assis dans un coin près de la fenêtre,
La veine coule toujours les yeux levés vers le ciel
On a déposé sur mon lit pour soigner mon mal-être,
« L’Homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle.

(Refrain)
Une seule fenêtre que les passants ignorent,
Laisse passer un filet d’air et le monde rigole
Seulement quatre murs qui me cachent
Et le rouge qui coule toujours et qui fait tache.

(Refrain)
Mais j’aurais dû peut être vous écouter sur ce coup,
Que l’envie de vivre est plus forte que tout,
Seulement un être qui me lâche
Et le rouge qui coule et qui fait tache,
Le rouge qui coule et qui fait tache.

Je n’ai bientôt plus de force, j’ai le corps qui flotte et qui baigne
J’ai retiré l’écorce qui m’empêchait d’être,
J’ai sûrement raté le coche, ce n’est vraiment pas de veine
Pourtant, elle saigne, elle coule et c’est moche, devant la fenêtre.

Je n’ai bientôt plus de force, j’ai le corps qui flotte et qui baigne,
J’ai retiré l’écorce qui m’empêchait d’être,
J’ai sûrement raté le coche, ce n’est vraiment pas de veine
Pourtant, elle saigne, elle coule et c’est moche,
Ca n’en valait peut être pas la peine.

Je n’ai bientôt plus de force, j’ai le corps qui flotte et qui baigne
J’ai retiré l’écorce qui m’empêchait d’être,
J’ai sûrement raté le coche, ce n’est vraiment pas de veine
Pourtant, elle saigne, elle coule et c’est moche,
Ca n’en valait peut être pas la peine.