(Portelli / Portelli)
Tes bottes en cuir noir, ta démarche féline,
Tes yeux turquoise, ta bouche câline,
Perché sur les toits le soir je te salive,
Gare à toi si nos regards se croisent, je te captive.
Je me ferai persan et même de gouttière,
Noir, gris, blanc, sauvage ou angora,
Pour que tu m'adoptes mon infirmière,
Moi vouloir être ton chat.
Par un trou de souris ou le chas d'une aiguille,
Je suis le matou qui te mate quand tu te déshabilles,
Je miaulerai jusqu'à ce que tu me kiffes,
Et sur ton corps je me ferai les griffes.
Et je m'introduirai par ta chatière,
Et me glisserai sous tes draps,
Et si tu ne devines pas le goût de mes lèvres,
Tu donneras ta langue au chat.
Je t'offre mes sept vies pour une gourmandise,
J'irai jusqu'en Asie te poursuivre
Avec toi le tour du monde, caché dans ta valise, non, non, non,
Ne plus retomber sur mes pattes, partir à la dérive.
Je me ferai persan et même de gouttière,
Noir, gris, blanc, sauvage ou angora,
Pour que tu m'adoptes mon infirmière,
Moi, moi, moi vouloir être ton chat.
Je me ferai persan et même panthère,
Noir, gris, blanc, sauvage ou angora,
Pour que tu m'adoptes mon infirmière,
Moi, moi, moi vouloir être ton chat.